Aurait-il fallu entendre raison
Ce jour ou mon cœur n’avait que seize ans
Aurait-il fallu attendre la prochaine saison
Que l’arbre devienne plus grand
Mais à ce moment-là, mon corps chanta une chanson
Qui disait que je n’étais plus une enfant
Au rythme de ta tendresse, de tes caresses
Lors d’une folle nuit d’ivresse
Ma chair inondée par le désir
Cherchant en toi le plaisir
Alors assume tes envies, car j’ai les mêmes
Et n’est crainte si je crie ou que je saigne
Découvre-moi pour la première fois
Et recouvre-moi doucement de tes bras
Évades-toi sur mon corps dévêtu
Emmène-moi vers un monde inconnu
Pose tes mains sur mes hanches
Je glisserai mes doigts sur ta peau blanche
Habille-moi de ton souffle enflammé
Je te noierai de mes baisés embrasés
Tel un assoiffé boit l’eau que tu fais jaillir
Une gorgée entre les cuisses que tu fais frémir
Je ferais de même si tu me le permets
Explorant du bout des lèvres ton intimité
Prends-moi avec force et étant toi sur moi
Laisse ton poids contenir mes émois
Frotte ta peau contre la mienne
Mélangeons nos enveloppes charnelles
L’un sur l’autre et l’un en l’autre
Ce soir la passion est nôtre
Délie ta longue tendrement sur mon cou
Je te susurrerais des mots qui te rendront fou
Oui, encore que ça dure toujours
Que c’est bon l’amour mais, hélas c’est trop court
Avions-nous tort alors de laisser nos corps
Mêler leur sort encore et encore
Bravo 